Qui suis-je ?

       Je m'appelle Adrien SCHUHLER. Suite à un engagement bénévole de 10 ans en tant que moniteur d'éducation canine dans un club du Nord de l'Alsace, j'ai pris la décision d'en faire mon métier. Je ne voulais plus me mentir à moi-même, après des années à repousser l'évidence. Ce choix me permet également d'aller au-delà dans l'aide que je peux fournir aux personnes qui en ont besoin. 

Durant cette période, au gré de formidales rencontres humaines et canines, je me suis découvert une véritable passion pour la psychologie animale. En plus de mon rôle de moniteur, j'ai été compétiteur en obédience avec mon berger australien, Justy. Ces années de pratique m'ont offert, jour après jour, l'opportunité d'observer la communication minutieuse dont font preuve nos chiens au quotidien. 

Mes formations initiales d'historien et d'enseignant m'ont permis d'acquérir certaines des qualités et des compétences indispensables pour les métiers d'éducateur canin et comportementaliste, parmi lesquelles la patience, l'adaptabilité, la démarche scientifique, la curiosité intellectuelle, sans oublier la fibre pédagogique. 

Ci-contre, Adrien et Justy en janvier 2024. « L'amour naît d'un regard et un regard, c'est la durée d'un éclair. », George Sand (1804-1876), Cadio.

       Ce n'est qu'en 2015, que la France a reconnu les chiens comme des êtres vivants doués de sensibilité (article 515-14 du Code civil). Auparavant considérés comme des meubles, leurs besoins étaient allégrement ignorés, sinon méprisés. 

Je fais partie de ceux qui se réjouissent de cette évolution des mentalités. Ma façon de travailler est basée sur les méthodes positives, c'est-à-dire, l'éducation dans le respect du bien-être de l'animal. 

L'éducation positive exclue toute forme de méthodes coercitives (usage de colliers « sanitaires », violences physiques ou psychologiques, privations, etc.) et réfute les pseudo-théories de hiérarchie interspécifique (dominance supposée du chien sur l'humain). Pour ce faire, nous utilisons notamment le renforcement positif, ce qui signifie que nous validons les bonnes actions du chien par des récompenses alimentaires ou à travers le jeu et ignorons les comportements indésirables.  

Néanmoins, l'éducation positive ne se limite pas à ces seules considérations. Elle se nourrit des avancées scientifiques et notamment des travaux en éthologie, la science qui étudie le comportement des animaux. 

Le document ci-dessous illustre la théorie de l'iceberg, selon laquelle l'éducation positive ne se limite pas à une simple distribution de nourriture, mais relève d'un vrai savoir-faire et d'une réelle compréhension de l'éthogramme canin. 

J'ai à coeur d'adopter et de défendre une attitude et une vision pleine d'humilité, parce que nos chiens, loin d'être bête, sont à certains égards bien plus intelligents que nous. Humble envers nos animaux, mais aussi envers l'humain au bout de la laisse. Qui sommes-nous pour juger d'une situation personnelle dont nous ne connaissons ni les tenants et aboutissants ? Humble enfin, car, bien que nous soyons professionnels, nous n'avons jamais terminé d'apprendre, que cela soit des autres ou des aléas que la vie peut nous offrir. 

Parce que vous êtes un binôme, mes séances vous concernent tout autant que votre animal. C'est par le biais de mes interventions que je vous apprendrai les usages de l'éducation positive, pour vous permettre d'atteindre une relation harmonieuse et épanouie avec votre chien. 

Alors, êtes-vous prêt(e)s à mettre la main à la patte ?